FonkMasters

FonkMasters

Les Maîtres du Fonk

Jan-Mi

Une exploration du monde du funk des années 70 à nos jours, des plus grands succès au titres plus underground, et régulièrement une émission consacrée à un groupe ou un artiste. Le meilleur du fonk se trouve ici !

En cours de lecture

Spécial D Train

On oublie souvent que D Train c'est un groupe, un duo composé de James "D-Train" Williams au chant et Hubert Eaves III qui en fait fait tout le reste, ce dernier faisant aussi partie du groupe Mtume.
Ils se sont rencontrés à Brooklyn et ont commencé à travailler ensemble en utilisant le surnom de Williams, D Train, tiré de ses prouesses sur le terrain de football américain.
Dès leur premier titre, la voix de James Williams s'est imposée dans le monde du funk, tout comme les arrangements et la production de Hubert Eaves III, musicien déjà bien établi dans le monde du jazz et du funk.
Premier single, premier carton avec "You're the One for Me" à la fin de 1981.

Music, le deuxième album, est sorti en 1983 avec là encore une flopée de titres ravageurs dont on retiendra Music et Keep givin' me love. S'en suivront l'album Something's on Your Mind, dont le tube fut le titre éponyme, et qui fut le dernier album du duo qui s'est dissous en 1985. Mais la carrière de James Williams a continué en solo sous le même nom, D Train, et même la participation de Hubert Eaves à la production de certains titres.

Le premier album solo de James "D Train" Williams est sorti en 1986. Intitulé Miracles of the heart, il nous a offert plusieurs succès comme Misunderstanding, et des titres toujours aussi efficaces comme You are everything.
Sa carrière ne s'est pas terminée ainsi puisqu'il a sorti In your eyes en 1988, et 701 Franklin avenue en 2009. Il a aussi composé pour d'autres artistes comme Patti Austin ou George Duke, chanté sur des bandes originales de films, animé des émissions de radio, et bien d'autres choses encore.
Tous ces tubes et hymnes de dancefloor en ont fait un groupe et un artiste indispensable dans votre discothèque funk.

Playlist :
Album "You're the One for me" (1982) :
- D Train Theme
- You're the One for me
- Keep on
- Walk on by

Album "Music" (1983)
- Music
- Keep givin' me love

Album "Something on your mind" (1984)
- Hustle and bustle in the city
- Something's on your mind
- I'll do anything

Album "Miracles of the heart" (1986)
- You are everything

Liens :
https://en.wikipedia.org/wiki/D_Train_(music_group)
https://www.nostalgie.fr/artistes/d-train/biographie
https://www.vibration-funk.com/article/d-train
https://www.musiculture.fr/d-train/

En cours de lecture

Spécial The Gap Band

The Gap Band, un groupe né en 1967 et dont le nom vient des trois rues du quartier des trois frères Wilson, créateurs du groupe : Geenwood, Archer and Pine. Charlie, Ronnie et RObert Wilson ont sorti deux albums en 1974 et 77 qui n'ont pas connu le succès, il n'y a même pas eu de single sorti.
C'est avec le producteur Lonnie Simmons que le groupe a vraiment percé dans les charts avec un premier tube en 1979 : Shake. Dans la même année sort leur album The Gap Band II et la renommée arrive avec le tube I don't believe you want to get up and dance et ses accents de P-Funk avec le monologue parlé et cet effet d'écho sur la voix.

Les albums à cette époque sortaient à un rythme effrené : deux albums The Gap Band plus l'album The Gap Band II sortis tous les 3 en 1979, puis le III en 1980, celui-ci contenant des morceaux très énergiques tels que Gash gash gash, puis le IV en 1982 et le célèbre Early in the morning gros tube mondial tout autant que Party Train tiré de l'album suivant : Gap Band V : Jammin' en 1983.

Après l'apogée du début des années 80, le succès s'est estompé malgré le rythme toujours soutenu d'un album par an jusqu'en 1989. Charlie Wilson a commencé une carrière solo avec un single Charlie, last name Wilson qui fut numéro un, et les featuring dont le fameux Computer Love de Zapp dont on a parlé dansun autre épisode.

Après une pause de 5 ans, le groupe a recommencé à sortir des albums, sans Charlie qui avait sa carrière solo florissante, puis un passage à vide au début des années 90 qui l'ont amené à abuser des drogues et de l'alcool et finir SDF dans les rues d'Hollywood boulevard. Il doit son retour à l'avant-scène aux nombreux artistes de Rn'B avec lesquels il a fait des featurings, et au fait que la musique du Gap band est une des plus samplées de l'histoire, le titre Outstanding à lui seul ayant été samplé plus de 150 fois.
Encore un goupe majeur, un maître du funk qui méritait bien un numéro de FonkMasters. On se quitte avec titre de Snoop Dog où Charlie Wilson figure au côté de Justin Timberlake. On se retrouve très bientôt pour un nouveau numéro de FonkMasters, n'oubliez pas de jeter un oeil aux liens que je vous laisse sur la page Facebook et celle du podcast pour en savoir plus. Allez, salut maintenant.

Playlist :
Shake (The Gap Band, 1979)
Who do you call (The Gap Band II, 1979)
I Don’t Believe You Want to Get Up and Dance (Oops !) (The Gap Band II, 1979)
Gash gash gash (The Gap Band III, 1980)
Talkin' back (Gap Band IV, 1982)
Early in the Monring (Gap Band IV, 1982)
Outstanding (Gap Band IV, 1982)
Party Train (Gap Band V : Jammin', 1983)
Weak Spot (Gap Band VI, 1985)
Disrespect ((Gap Band VI, 1985)
Bumping gum people (Gap Band VII, 1985)
Snoop Dog - Signs (featuring Charlie Wilson and Justin Timberlake) (R and G (Rhythm and Gangsta): The Masterpiece, 2004)

Liens :
https://gapband.com/
https://www.allmusic.com/artist/the-gap-band-mn0000073383
https://en.wikipedia.org/wiki/The_Gap_Band
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlie_Wilson_(musicien)

En cours de lecture

Spécial Randy Muller

Randy Muller. Je sais que ce nom à priori ne vous dit rien, mais sachez qu'il a été un des plus grands producteurs et promoteur du funk newyorkais. En revanche, si je vous dis Skyy et Brass Construction, voilà qui est plus parlant pour vous, Non ?
La période la plus florissante du son Muller est 1975 à 1986 avec Brass Construction tout d'abord, et le tube qui les a lancé en 1975 : Movin'
On y retrouve déjà les fondamentaux du son Muller : la basse qui balance, les cuivres top niveau, les claviers nappants, des refrains qui restent en tête et ce groove qui a fait danser le monde pendant deux décennies.
Randy Muller peut se targer d'avoir avec raison, refusé un contrat avec la Motown. On connaît l'emprise que cette maison de disques avait sur ses artistes, et donc il craignait pour sa liberté créative. Le groupe a donc signé avec Salsoul et a immédiatement connu le succès avec Music Makes You Feel Like Dancing et aussi avec Can you see the light.
Changement de maison de disques dans les années 80 avec un son qui devient plus synthétique et l'arrivée des boîtes à rythmes Avec l'album Conversations et le titre Walking the lines qui fut un hit sur les pistes de danse en 1983.
On dit souvent que les rencontres sont importantes dans la vie. Pour Randy Muller il y a eu Wade Williamson, Larry Payton et surtout Jeff Lane avec qui il formera Brass Construction. Mais il y a eu aussi Solomon Roberts Junior qui a formé le groupe Skyy que notre homme va produire. Et ca va donner des hits planétaires comme Here's to you, Let's celebrate et Show me the way.
Bien entendu, la carrière ne Randy Muller ne s'est pas arrêtée là. La production d'artistes majeur de ces années funk et disco comme Rafael Cameron ou BT Express lui ont permis d'accrocher des disques d'or dans tout son salon et surtout nous faire danser des années 70 aux années 90 ; nous n'avons fait ici qu'exposer quelques tubes de cette immense carrière. Cliquez sur les liens ci-dessous pour en savoir plus
Playlist :
Brass Construction : Movin' (album Brass Construction, 1975)
Brass Construction : Music makes you feel like dancin'(Brass Construction 5, 1979)
Brass Construction : Can you see the light (Attitudes, 1982)
Brass Construction : Walking the line (Conversations, 1983)
Skyy : High (Skyyport, 1980)
Skyy : I can't get enough (Skyyport, 1980)
Skyy : Here's to you (Skyyport, 1980)
Skyy : Let's celebrate (Skayyjammer, 1982)
Skyy : Show me the way (Skyylight, 1983)
Rafael Cameron : Let's get it off (Cameron, 1980)

Liens utiles :
https://www.redbullmusicacademy.com/lectures/randy-muller-fixing-inner-frequencies
https://www.musiculture.fr/randy-muller-ame-new-york/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Brass_Construction
https://fr.wikipedia.org/wiki/Skyy
https://en.wikipedia.org/wiki/Rafael_Cameron

En cours de lecture

Zapp !

Zapp ! un nom qui frappe et qui claque, un peu comme leur musique : des claps énormes, des guitares qui crépitent, et bien sûr le roi de la talkbox : Roger Troutman. Leur premier album date de 1980 et contient déjà des pépites posant les bases de cet electrofunk qui fera leur succès, telles que More Bounce to the ounce.
Zapp est originaire de Dayton dans l'Ohio. Il repose sur les frères Troutman : Larry, Lester, Terry (surnommé Zapp) et Roger. Après une carrière discrète commencée dans les année 60, ils ont débuté sous le nom de Zapp en travaillant avec Bootsy Collins, ce qui leur a permis de décrocher un contrat avec la Warner.
En 1982 sort leur second album : Zapp II, contenant l'incontournable Dance floor, qui dure 11 minutes !, mais aussi Doo wha Ditty (Blow that thing) et Playing kinda ruff.
En 1983 et 85 sortent Zapp III et The new Zapp IV U deux albums au succès moindre et entachés par la brouille avec Bootsy Collins. On en retiendra les titres Play some blues, It doesn't really matter et leur plus grand tube : Computer love.
Zapp a été très samplé par les rappeurs de la côte ouest dans les années 90 et Roger a fait des featurings dans nombre de tubes Rn'B à cette époque (souvenez-vous de California Love), années qui signent la fin du groupe et la mort des deux frères Larry et Roger, des cisconstances floues que je vous propose de découvrir avec les liens que je vous indique ci-dessous.
Le groupe s'est dissous après la mort de Roger, mais a refait surface quelques années plus tard sur son propre label avec l'album Zapp VI Back by popular demand et certains titres bien dansants comme She's 'bout to roll, The way you walk and move, et Get up off the wall.
En 2018 est sorti un album, Zapp VII - Roger and friends, produits par Lester Troutman Jr ET Sr, et contenant la toute dernière chanson écrite par Roger, ainsi que des featurings de Tuxedo, Bootsy Collins, Mr. Talkbox ou Snoop Dog pour ne citer qu'eux. L'esprit Zapp est là, la talkbox bien présente, et les titres dansant comme Make it funky ou After party vous font vous déhancher comme à la belle époque. Le groupe est donc reformé autour des frères et des fils Troutman, et ils sont en tournée, on guette donc leur passage dans nos contrées.

Playlist :
More bounce to the ounce (Zapp, 1980)
Dancefloor (Zapp II, 1982)
Doo Wa Ditty (Blow that thing) (Zapp II, 1982)
Playin' kinda ruff (Zapp II, 1982)
Play some blues (Zapp III, 1983)
It doesn't really matter (The New Zapp IV U, 1985)
Computer love (The New Zapp IV U, 1985)
Fire (Zapp V, 1989)
Get up off the wall (Zapp VI: Back by Popular Demand, 2003)
Make it funky (Zapp VII: Roger & Friends, 2018)
After party (Zapp VII: Roger & Friends, 2018)

Pour en savoir plus :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Zapp
https://www.thezappband.com/
https://www.wikiwand.com/fr/Zapp
https://www.musiculture.fr/zapp-band/
https://wikimonde.com/article/Zapp
https://www.facebook.com/zappband/?locale=fr_FR
https://www.instagram.com/thezappband/?next=%2Frociorasquin_%2F&hl=fr

En cours de lecture

Alexander O'Neal & Cherelle

Aujourd'hui un numéro consacré à deux artistes dont les carrières se sont rejointes, par le truchement de leurs producteurs, Jimmy Jam et Terry Lewis, dont nous avons déjà parlé.
D'abord Alexander O'Neal qui a débuté sa carrière avec le groupe Flyte Tyme composé des deux producteurs précités, puis le groupe Alexander.
Alexander O'Neal a falli faire partie du groupe Time produit par Prince. Mais suite à une mésentente avec ce dernier, il a engagé une carrière solo avec l'album Alexander O'Neal en 1985, et surtout Hearsay, son meilleur album en 1987,certifié disque d'or aux US et carrément triple platine au Royaume Uni. Il est tout aussi célèbre pour ses balades humides et langoureuses qui ont fait le bonheur des dragueurs dans les alcôves des boîtes de nuit. Et aussi des tubes midtempo ou mellow comme The Lovers.
Ses duos avec Cherelle sont tout aussi célàbres avec Never knew love like this ainsi que le fameux hit Saturday love, repris et remixé maintes fois, ce qui va nous permettre d'aborder ensuite la carrière de Cherelle.

Cheryl Ann Norton, tel est son vrai nom, a travaillé comme choriste avec de nombreux artistes dont Luther Vandross. Son premier album, bien entendu produit par Jimmy Jam et Terry Lewis et contient déjà des tubes comme par exemple I didn't mean to turn you on, chanson reprise par Robert Palmer qui aimait bien le funk.
Son album High Priority sorti en 1985 a cartonné, devenant disque d'or, propulsé par le hit Saturday love avec ALexander O'Neal, et aussi par Artificial Heart avec son son bien ancré dans les années 80.
Son dernier album , Affair, est incontestablement le meilleur, avec une production au milimètre, et ses 5 titres enchaînés dont trois à la même tonalité et au même tempo.

Deux artistes talentueux avec nombre de titres inoubliables et toujours cette production léchée de l'équipe de FLyte Tyme, je vous mets ci-dessous le lien vers le podcast du numéro spécial que je leur ai consacré.

Playlist

Alexander O'Neal, Album Hearsay, 1987 :
Fake
(What can I say) to make you love me
Criticize
The lovers
Never Knew Love Like This (en duo avec Cherelle)

Cherelle :
Saturday love (en duo avec Alexander O'Neal, album High Priority, 1985)
I didn't mean to turn you on (Fragile, 1985)
Fragile... handle with care (Fragile, 1985)
Artificial heart (High Priority, 1985)
Discreet (Affair, 1988)
Affair (Affair, 1988)

Pour en savoir plus :
https://www.top80radio.com/la-biographie-de-alexander-oneal/
https://www.alexander-oneal.com/
https://www.youtube.com/channel/UCWqxaujJ5MPMdRAb_fQHZJw
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexander_O%27Neal
https://www.discogs.com/fr/artist/68674-Cherrelle
https://www.last.fm/music/Cherrelle/+wiki
https://en.wikipedia.org/wiki/Cherrelle
https://fonkmasterspafm.lepodcast.fr/special-jam-et-lewis